Pirouett
La lampe Pirouett est une gamme de lampe française au ligne Art déco, développée par Jean Chavanis.Jean Chavanis a commencé la réalisation à Lyon en 1929. L'évolution des lampes Pirouett nous montre le temps qui passe. La différence la plus simple d'observation : le porte réflecteur, constitué d'un étrier (bras transversale) avec une languette pour faciliter la manipulation, utilisé de 1930 à 1937.
Il s'agit de luminaires électriques portatifs.
La lumière est orientable en tous sens et la principale caractéristique est son abat-jour à facette de verre. Autre éléments singulier, l'articulation qui permet de rétracter son bras dans la colonne. Ces deux caractéristiques sont une véritable révolution pour l'époque. "Pirouett, éclaire tout en une pirouette !"
Forme, dessins, tailles, diffuseurs décorés de nuages et rayons de soleil, typiques de l'art décoratif. Jean Chavanis est originaire de Lyon. Son atelier se situe au 6 rue des trois-pierre. Il invente dès 1924 un porte outil pour tour à métaux puis un garde boue. Le premier brevet, en rapport avec les lampes Pirouett apparaît en 1929 et concerne le réflecteur destiné à remplacer celui des lampe dites "de notaire". Les lampes Pirouett sont singluières et ravissantes. Sur ces lampes, l'abat-jour est soit opaque (métal, bakélite), soit en verre (donc fragile). L'idée de Jean Chavanis est alors de lier les deux avantages : la solidité du métal, ajouré de fenêtre dont les verres sont facilement remplaçables. L'année suivante en 1930, il s'installe à Paris, au 66 rue Orfila et se consacre pleinement à développer sa marque et ces luminaires. La mécanique d'articulation apparaît en 1933, les lampes Pirouett sont d'abord destinées aux travaux de bureau, particulièrement pour l'éclairage des machines à écrire et machine comptable.
Puis il fuira la seconde guerre mondiale en s'installant à Nice 3 boulevard de la Madeleine en 1939, il dépose un dernier brevet en 1941, la marque vivra jusqu'au début des années 60. A partir de 1938, l'abat-jour est articulé par une rotule. Dans le même temps, le leste en fonte du socle est d'abord complètement invisible, recouvert de l'habillage chromé. Ensuite, il devient apparent, débordant au-dessous.